Le Jeu de genres différents et sous des formes variées (casino, jeu en ligne, en point de vente, espaces privés…), est devenu une activité populaire. Des études récentes estiment la prévalence du Jeu dans l’année passée chez les Européens entre 39 et 80 % selon les pays. Malheureusement cette distraction peut parfois devenir un comportement pathologique ainsi 0,5 à 2 % des européens sont concernés. Les joueurs pathologiques dans la population générale en Suisse sont estimés à 0,5 %. L’attention portée au problème du jeu pathologique chez les jeunes en Suisse est récente bien les autorités de santé suisses considèrent ce problème du Jeu chez les adultes depuis la fin des années 1990.

Cette étude a été réalisée auprès de 612 hommes suisses, francophones, âgés de 18 à 22 ans débutant leur service militaire en 2012 par un auto-questionnaire. Le but étant d’examiner les habitudes de Jeu dans cette population et d’identifier des facteurs prédictifs d’un comportement pathologique. Ils ont également évalué le niveau de connaissance des jeunes sur le jeu pathologique et les centres de soins existant.

Ainsi 78,5 % ont joué régulièrement au cours de leur vie et 56,1 % l’ont fait durant l’année écoulée. Parmi ces derniers, les auteurs ont identifié à l’aide de l’échelle Problem Gambling Severity Index (PGSI), 10,8 % de joueurs ayant des conduites de Jeu modérément problématiques et 1,4 % personnes en situation de Jeu pathologique.

La plus part des jeunes n’avaient jamais reçu d’information sur les problèmes liés au Jeu et ils ne connaissaient pas les centres de soins de leur région.

Le Jeu problématique apparaît plus fréquent chez les jeunes hommes suisses francophones que dans la population générale suisse.

Références :

Alexander Tomei, Emmanuel Tichelli, Neil Ewering, Sophie Nunweiler-Hardegger, Olivier Simon. A descriptive study of gambling among emerging adult males in French-speaking Switzerland. A descriptive study of gambling among emerging adult males in French-speaking Switzerland.