Vivre & comprendre les troubles bipolaires
Pr Emmanuel HAFFEN Posté le 4 mai 2015
« Les troubles bipolaires touchent 4,4 % de la population, soit près de trois millions de personnes en France. En dépit de sa fréquence, cette pathologie n’est diagnostiquée que tardivement, en moyenne 8 à 10 ans après l’apparition de ses premiers signes. Or, ce retard de diagnostic est lourd de conséquences pour les patients et leur entourage et contribue à l’aggravation du pronostic de la maladie. Combler ce retard représente donc, sans aucun doute, à l’heure actuelle, la priorité des priorités. »
Cet ouvrage écrit par le Docteur Jean-Pierre Guichard s’adresse avant tout aux cliniciens, mais aussi à tous ceux qui souhaitent comprendre les causes et facteurs de risque du trouble bipolaire ainsi que les prises en charge thérapeutiques qui peuvent être proposées : traitements médicamenteux, psychothérapiques et également psycho-éducatifs. Ce livre n’est pas pour autant un livre savant pour les savants. Il essaye de mettre à la portée du plus grand nombre l’ensemble des aspects de la maladie : histoire, diagnostic, évolution et causes, les traitements et la gestion du trouble bipolaire, et les approches spécifiques au cours de la grossesse, lors de l’adolescence, ou d’addictions associées. A partir de témoignages et exposés de situations concrètes, Il permet aux patients et à l’entourage un éclairage précis sur la maladie.
Auteur : Jean-Pierre Guichard
Editeur : Ellipses
Date de parution : 01/04/2014
ISBN : 2729884211
EAN : 978-2729884215
Nombre de pages : 330 pages
prix : 22 €
Vous devez être inscrit pour lire la suite de cet article
Créer un compte
bonjour: sans être atteint de » bipolairomanie »,cette pathologie est de plus en plus diagnostiquée en pratique courante au cours de ces dernières années avec ,bien sur avec les nouvelles données et approches qui font jour. Inflation ? meilleurs connaissances ? avancée dans le changement de la psychiatrie actuelle?je ne sais .Toujours est-il que la « retenue « dans le prurit de des antidépresseurs ces derniers temps me parait adéquat sans pour autant se positionner dans l’anti
de ces molecules,là n’est pas mon propos.La conclusion de mon idée,est qu’il faudrait reflechire à deux fois avant d’instaurer un antidepresseur ,ou tout au moins associer un thymoregulateur « de prudence » dans un premier temps,c’est du moins cette reflexion à laquelle je suis arrivé. MERCI,pour cette rubrique.